Même quand ils perdent, ils gagnent
Dans la presse, La Poste annonce que ses bénéfices ont baissé de 21 % au premier semestre. Mais c'est qu'elle a mis de côté 158 millions d'euros (600 € par postier), au cas où l'État grec ne pourrait plus rembourser les emprunts contractés auprès de la Banque Postale.
Mais pour le moment, ces 158 millions sont bel et bien des bénéfices sonnants et trébuchants, qui s'ajoutent aux 377 millions officiels.
La Poste continue à empocher en nous faisant travailler en sous-effectif et elle continue aussi à encaisser ses intérêts auprès de l'État grec.
Dans les deux cas, ce sont les travailleurs qui payent pour ses profits.